Nous nous félicitons que Monsieur Alain Juppé, notre ministre des affaires étrangères et européennes ait répondu à notre
courrier.
Dans sa
réponse, toujours pas un mot sur l’innocence de Salah Hamouri, ni pour
dénoncer sa condamnation par un tribunal militaire illégal au
regard de l’ONU.
Mais nous avons noté cette phrase dans le 3ème paragraphe avec un grand intérêt :
« Notre objectif n’en reste pas moins constant : faire en sorte que M. Salah Hamouri soit libéré au plus vite ».
Maintenant plus que des mots, nous voulons des actes !
Au moment où les autorités pénitentiaires israéliennes déclarent
qu’elles garderont Salah Hamouri en détention au delà de la fin de sa
peine prévue le 28 novembre prochain, nous voulons des
actes forts de la part de notre gouvernement. Il doit exiger avec
vigueur sa libération auprès du gouvernement israélien.
Nous y serons attentifs et nous ne lâcherons rien tant que Salah Hamouri n’aura pas retrouvé ses parents à Jérusalem.
Réponse de M. Alain Juppé
Monsieur le Secrétaire général,
Par courrier daté
du 17 octobre 2011, vous avez bien voulu appeler mon attention sur la
situation de M. Salah Hamouri. J’aimerais, en
retour, vous apporter les éléments de réponse suivants.
Comme tout citoyen français, Salah Hamouri a droit à la protection
et à l’attention du gouvernement de la République française. Le
ministère des Affaires étrangères et européennes n’a épargné
aucun effort afin d’obtenir sa libération, en particulier en
sollicitant une décision favorable du comité chargé de statuer sur une
remise de peine. En 2009, la France a demandé au plus haut
niveau cette libération par un courrier du Président au Premier
ministre israélien. Il est regrettable que les autorités israéliennes
n’aient pas pris une telle décision.
Notre objectif n’en reste pas moins constant : faire en sorte que
M. Salah Hamouri soit libéré au plus vite. La France ne ménagera aucun
effort pour hâter sa libération, ce que j’ai
moi-même idiqué à M. et Mme Hassan Hamouri lorsque je les ai
rencontrés à Jérusalem, le 2 juin.
M. Salah Hamouri bénéficie par ailleurs de la protection
consulaire. Le consul de France à Haïfa lui a rendu visite le 24 octobre
à la prison de Shita, où il vient d’être transféré. S’il a
été privé de visites familiales, Salah Hamouri lui a indiqué ne
pas avoir été placé à l’isolement et avoir bénéficié, pendant sa récente
grève de la faim d’un suivi médical quotidien. Bien
qu’éprouvé, il affirme être en bonne santé. Il devrait quitter la
prison de Shita très prochainement.
Comme vous en avez exprimé la demande, M. Alexis Le Cour
Grandmaison, sous directeur d’Egypte-Levant, vous recevra vendredi 28
octobre.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Secrétaire général, l’expression de mes sentiments distingués.
Alain Juppé
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