mercredi 19 octobre 2011

Demandez le Programme ! : Abolir la précarité

Chaque Mercredi, je posterai ici sur ce blog, le programme du Front de Gauche pour 2012. 

A vos réactions, avis, et autre baffouille. Tout les commentaires seront publiés  
(sous réserve qu'il soit respectueux de chacun et aucun propos discriminatoires ou diffamants )

Agir tout de suite

  • Rétablissement des 35 heures
  • Droit à la retraite à 60 ans à taux plein
  • Smic à 1 600 euros bruts par mois pour 35h
  • Instauration du salaire maximum : dans chaque entreprise l’écart entre le plus bas et le plus haut salaire ne pourra dépasser 1 à 20
  • Augmentation immédiate des bourses d’études, élargissement des droits sociaux aux jeunes majeurs.
  • Convocation d’assemblées régionales et nationale pour l’emploi, les qualifications et les salaires
  • Remboursement à 100% des dépenses de santé
  • Abrogation de la loi Molle sur le logement
  • Blocage des loyers
  • Revenu maximum fixé à 360 000 euros par an
  • Arrêt de la RGPP
  • Abrogation de la réforme hospitalière, réintroduction des élections paritaires dans les caisses de gestion de la Sécurité sociale
  • Mesures immédiates contre la précarité et titularisation des 800 000 précaires de la Fonction publique

 

 Agir pour un changement durable

  • Smic à 1 600 euros nets par mois pendant la législature
  • Refonte du Code du travail pour abolir la précarité et établir l’égalité femmes-hommes
  • Mise en chantier d'un système de sécurité d'emploi et de formation pour tous
  • Mise en place d’un statut social pour tous les jeunes permettant leur autonomie
  • Création d'un pôle public du médicament 

Abolir la précarité

Nous voulons éradiquer le chômage et lutter contre la précarisation de toute la vie sociale.

Pour sortir les jeunes de la précarité, de la dépendance familiale et du recours au salariat pendant leurs études, nous créerons un statut social pour tous les jeunes permettant leur autonomie. Nous mettrons en place un système d’allocations financées, pour les jeunes en formation, par la solidarité nationale, et pour les jeunes en recherche d’un premier emploi, par la sécurité sociale professionnelle. Ces contrats sécurisés de formation et d’emploi ouvriront droit à la prise en charge des cotisations sociales afin entre autres d’inclure les années de formation dans la durée de cotisation pour la retraite.

Le CDI à plein temps sera réaffirmé comme étant la norme du contrat de travail, le recours aux intérimaires et contrats à durée déterminée strictement encadré. Un quota maximal d’intérimaires et de contrats à durée déterminée égal à 5 % des effectifs dans les grandes entreprises et 10 % dans les PME sera instauré sauf dérogation justifiée. Nous créerons un droit automatique au passage à temps plein pour les temps partiels. Les droits des salariés des entreprises sous-traitantes seront alignés vers le haut sur ceux des donneurs d’ordre.

En plus des nouveaux droits donnés aux salariés et aux comités d’entreprise en cas de licenciement et de délocalisation, nous rétablirons l’autorisation administrative de licenciement. Nous interdirons les licenciements boursiers ainsi que la distribution de dividendes pour les entreprises qui licencient.
En cas de délocalisation ou de dépôt de bilan, nous instaurerons un droit des salariés à la reprise de leur entreprise sous forme de coopérative.

Nous abrogerons la RGPP et renforcerons la Fonction publique, notamment par les embauches nécessaires à la satisfaction des services rendus à la population. Nous titulariserons les 800 000 précaires de la Fonction publique.

Nous abrogerons toutes les lois antisociales qui ont cassé le Code du travail et engagerons sa refonte pour introduire de nouveaux droits et des garanties élevés pour les salariés, ainsi qu'une nouvelle convention de l'Unedic. La hiérarchie des normes et le principe de faveur seront notamment rétablis : aucun accord d’entreprise ne pourra être moins favorable aux travailleurs qu’un accord de branche ou que le droit commun (cf page 25). Nous réintroduirons l'obligation de réintégrer les travailleurs abusivement licenciés s'ils le souhaitent et nous supprimerons la loi Maillé d'extension du travail du dimanche.

Le respect de ces droits et de ces protections seront les meilleurs garants du recul de la souffrance au travail. Le nouveau Code du travail assurera l’abolition de la précarité et l’égalité femmes - hommes dans l’entreprise en prévoyant de lourdes pénalités pour les entreprises qui ne respecteront pas cette égalité. Les effectifs de l’Inspection du travail seront doublés pour faire respecter les droits sociaux du travail. Nous ferons de la protection sociale un bien commun et un droit de base pour tous en renforçant le principe de solidarité entre les générations. La perte d'autonomie (que la droite nomme « dépendance ») sera couverte dans le cadre de la protection sociale sans recours aux assureurs privés. Et nous favoriserons, au niveau départemental, la création de pôles publics de « l’autonomie ».

La lutte pour la santé au travail sera décrétée cause nationale dès la première année de mandat et, parmi les mesures immédiates, nous engagerons, en concertation avec les personnels de la santé et les représentants des salariés, le réinvestissement massif de l'État dans la médecine du travail.

1 commentaire:

  1. Et l'argent, vous le trouvez ou, dans le cul d'un cheval? C'est bien beau de jouer les robins des bois et de dépouiller l'Etat pour donner aux pauvres, mais la dette est déjà bien assez grande !
    Bien sûr, pour financer de telles divagations, il faudrait prendre l'argent là où il est, en nationalisant les banques et en taxant les plus riches, en leur prennant leurs milliards d'euros qu'ils sont si durement gagnés ! Prendre l'argent aux pauvre, ça s'appelle l'imposition, mais le prendre aux riches, c'est du vol !

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