jeudi 10 février 2011

Lu dans Metro : Les politiques au Twittoscope

Le 9 février 2011

Notre Twittoscope est lancé ce mercredi. Ce baromètre réalisé à travers les réseaux sociaux offre un nouveau regard sur la politique, dans la perspective des prochaines échéances électorales.

La page   d'accueil du réseau social Twitter.

La page d'accueil du réseau social Twitter.

Photo : AFP

Les politiques peuvent désormais prendre leur température sur le Web. A quinze mois des élections présidentielles, Metro s'associe à TF1 News, TNS Sofres et Semiocast pour lancer le Twittoscope, le premier baromètre politique réalisé à travers les réseaux sociaux.

Chaque mois, les tweets, ces messages courts diffusés via le site de communication instantanée twitter, seront passés au crible lorsqu'ils concernent "Sarko" ou "DSK". Les personnalités dont on parle le plus se mesureront ensuite dans un "top 20".

Pourquoi ce nouvel outil ? "Twitter est une agora qui va considérablement monter en puissance d'ici à 2012, explique Guénaëlle Gault, directice du département Stratégies d'opinion de TNS Sofres, qui évalue déjà à environ 2 millions, "autant qu'aux Etats-Unis en 2008", le nombre actuel d'utilisateurs de Twitter en France. C'est un bon thermomètre car les gens s'y

Un bouillonnement numérique que les politiques, qui se servent pour la plupart de leurs comptes Twitter ou Facebook comme des outils de communication traditionnels, ont du mal à saisir. "Dans la perspective de la présidentielle, les directions des grands partis ont toutes la volonté de calquer la stratégie de Barack Obama, qui a gagné en mobilisant sur le terrain à partir d'un outil Web, mais elles n'arrivent pas à préempter le territoire des réseaux sociaux", estime Arnaud Coulet, co-auteur sur le blog Netpolitique.

Le réseau social de l'UMP, "Créateurs du possible", vient même de mettre la clé sous la porte. "Tout l'enjeu de la campagne de 2012 pour les grands partis, poursuit Arnaud Coulet, ce sera leur capacité à intégrer les réseaux de sympathisants extérieurs pour les transformer en e-militants. Mais leurs dispositifs web risquent d'être débordés par les initiatives de la société civile."

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Votre avis m'interresse